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Mémoire "police"

Le graphisme « sécuritaire » des véhicules de police a la particularité d'être un élément extrêmement visible. Le marquage apposé sur un objet roulant par sa composition, de formes, de rythmes, de couleurs et de typographies, produit un effet direct.

 

Les recherches se basent sur l’analyse des indices graphiques présents sur une sélection de quarante-quatre véhicules des forces de l’ordre dans le monde entier. Les questions qui guident le mémoire sont : Qu’est-ce que les véhicules de police racontent de nos sociétés ? Qu’est-ce que ces indices produisent ? Et que disent-ils de leurs fonctions ?

La voiture de police est le reflet de notre société : passant de la science héraldique à la première voiture de police les indices graphiques ont évolué et glissé au cours de l’histoire. L'utilisation de bandes horizontales ou verticales, de hachures obliques et de damiers aux couleurs du drapeau national ainsi que de blasons est récurrente. L’analogie aux sports automobiles est-elle volontaire ? Les codes graphiques utilisés évoquent la compétition, la vitesse, la performance et l’arrivée du vainqueur.

De plus les films ont développé une certaine graphie autour de la police créant un aller et retour entre fiction et réalité. Nous ne sommes plus dans la représentation de la police, mais dans son image projetée.

 

Pensées en interne, dans un esprit maison, les signalétiques présentent sur les véhicules font preuve d’un manque de rigueur et de confusion graphique. L'étude cherche en partie à prouver la nécessité d’une étude sémiologique en amont de toute création, afin que l’expertise du designer graphique soit associée à la réflexion.

 

Outre ces questions de codes visuels, l'identification des forces de l'ordre ne tend elle pas à disparaître avec l'arrivé des nouvelles technologies de contrôle telles que les drones ?

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